Études géotechniques
Pourquoi réaliser une étude géotechnique ?
Depuis la mise en application de l’article 68 de la Loi Elan par l’arrêté du 22 juillet 2020, les vendeurs d’un terrain à bâtir ou les constructeurs d’une maison individuelle, qu’ils soient particuliers ou professionnels, ont l’obligation de procéder à une étude sol géotechnique de type G1, si le terrain présente un risque d’exposition fort ou moyen aux phénomènes de retrait-gonflement des argiles (RGA).
Depuis 2009, une norme référencée NF P 94-500 définit le contenu et l’enchaînement des missions de l’ingénierie géotechnique. Cet enchaînement des missions suit les étapes d’élaboration et de réalisation de tout projet de construction.
Le risque de retrait-gonflement (RGA)
Du fait du changement climatique, l'alternance de sécheresses et de pluies abondantes s'accentue en intensité. Avec des épisodes plus chauds et plus secs en été, auxquels se succèdent des événements pluvieux extrêmes, les terrains argileux présentent un risque accru de retrait-gonflement et occasionnent des désordres massifs et coûteux sur les bâtiments.
- Lors d'un épisode pluvieux, les terrains argileux deviennent lourds et compacts. De nature très minéral, le terrain devient vite lourd et collant. L'eau aura ainsi tendance à stagner en surface, sans possibilité d'évacuation. Le sol se gorge d'eau : il augmente de volume : c'est le "gonflement".
- Si à cela se succède une sécheresse prononcée, l'eau contenue dans le sol va disparaître par évaporation. On observe alors un "retrait" (ou rétractation) des argiles : perdant rapidement l'eau qu’il contenait alors qu'il avait gonflé, le sol va alors bouger, craqueler, se tasser.
Les mouvements de sol constituent un risque majeur en raison des dégâts qu'ils provoquent (fissures, effondrement, tassement, affaissement...) et représentent 38% des coûts d'indemnisation des catastrophes naturelles et le 1er poste d'indemnisation de l'assurance dommage-ouvrage pour les habitations indivuelles.
Devant l'ampleur de ces sinistres, le Décret n° 2019-1223 du 25 novembre 2019 et les trois Arrêtés du 22 juillet 2020 (notamment celui relatif aux techniques) ont rendu obligatoire la prise en compte du risque de retrait-gonflement pour tous les bâtiments situés dans une zone à risque.
L'objectif de la Loi ELAN basée sur la norme NF P 94-500 est ainsi de sécuriser les futures constructions situées dans des zones assujetties aux phénomènes de retrait-gonflement des argiles et aux problématiques sécheresse associées en imposant une étude géotechnique préalable lors de la vente d'une parcelle constructible.
Étude de sol préalable :
On appelle cette étude géotechnique une mission G1. Celle-ci intervient lorsque le projet n’est pas encore figé. Le propriétaire d’un terrain ne sait pas encore ce qu’il veut faire ou bien il n’en a qu’une vague idée.
Cette étude géotechnique préalable se compose de 2 phases :
- la Phase Étude de Site qu’on appelle mission G1 ES.
- la phase Principes Généraux de Construction qu’on appelle mission G1 PGC.
L’étude générale de site permet de connaître les différentes contraintes géologiques et hydrogéologiques de la parcelle afin de mieux appréhender le type de fondations et les conditions de terrassement nécessaires pour assurer la pérennité des fondations et des futures constructions. La topographie, la présence d'anciens bâtiments ou plan d'eau sont également pris en compte.
Le bureau d’études BE EAURIZON réalise des études de sol à la parcelle conformément à la règlementation en vigueur.
Elles permettent de faire une enquête documentaire sur le cadre géotechnique et une étude sur le terrain avec observations des contraintes environnementales éventuelles, les alentours mais aussi la réalisation de sondages pédologiques et de relevés topographiques.
Notre entreprise intervient sur les études de type G1, dont l'étude de sol obligatoire G1 PGC.
Nous accordons une grande importance à l’écoute de nos clients et à notre rôle de conseils techniques et réglementaires.